vendredi 11 décembre 2009

Citation de Kafka

Les humains ne grandissent pas du bas vers le haut, mais de l'intérieur vers l'extérieur.

vendredi 27 novembre 2009

Citation de Cocteau

Ce que le public te reproche, cultive le, c'est toi.

mardi 3 novembre 2009

10 conseils pour être zen

  1. Prenez du temps pour vous. Chaque jour, mettez en parenthèse pendant une heure amis, travail, famille, pour ne vous consacrer qu'à vous même. Faites en sorte que ce temps devienne sacré.
  2. Passez du mode "faire" au mode "être". Vous avez l'habitude de courir, de rentabiliser à fond votre temps? Baissez les armes. Sachez que remplir le temps de tâches qui s'enchainent impitoyablement traduit souvent une peur du vide. Ralentissez, apprenez à écouter vos émotions, et consacrez du temps à l'inutile: écouter de la musique, écrire votre journal, se promener dans un parc, rêver...
  3. Réappropriez vous le temps. Il était jusque là votre ennemi, ne vous laissant ni répit, ni temps libre? Soulagez votre poignet de cette montre tyrannique et prenez une marge d'avance. A tous vos rendez vous, partez une demie heure plus tôt que vous ne l'auriez fait auparavant, juste de quoi flâner en chemin et vous laisser le temps de vivre.
  4. Faites un peu de sport. Non pas pour la performance mais pour faire du bien à votre corps. Privilégiez les sports aquatiques et les arts martiaux. Si vous pratiquez en salle, goûtez à la volupté d'un sauna après l'effort.
  5. Soignez votre apparence. Prenez le temps chaque matin de choisir vos vêtements et de vous coiffer afin de ressembler à l'image que vous aimez de vous.
  6. Pratiquez un quart d'heure de relaxation ou de méditation par jour. Pendant ce temps, respirez avec le ventre, en faisant de longues expirations. Ne pensez à rien d'autre.
  7. Reprenez contact avec la nature. Vous habitez à la campagne? Faites de longues promenades ou des ballades à vélo. Vous êtes citadin? D'en ce cas, profitez du week-end pour vous échapper et faire un saut à la mer ou en forêt.
  8. Faites vous du bien. Que préférez vous dans la vie: lire, aller au cinéma, danser, chanter, faire des bataille de polochons, pêcher la truite, broder, arpenter les musées? Posez vous cette simple question et placez cette nouvelle activité dans le champs de vos priorités.
  9. Ne faites rien qui soit en désaccord avec vous même. Il a été démontré que le plus grand stress était causé par la contradiction qui peut parfois exister entre nos actes et nos valeurs, nos principes de vie.
  10. Soignez votre pensée. Ne la laissez pas s'agripper au remord, à la dévalorisation et tout le bal des pensées négatives qui nous occupe si souvent l'esprit. Exercez un regard bienveillant envers vous même. Et en toute occasion, souriez.
    Chaque jour, observez ces "10 conseils pour être zen" et les effets positifs que vous constatez. Notez les dans un carnet. La sérénité va de pair avec cette petite discipline de l'esprit, cette recherche de notre alchimie intérieure.


lundi 2 novembre 2009

Comment méditer?


"Nous sommes ce que nous répétons chaque jour", disait Aristote.

En d'autres termes, il ne sert à rien de méditer de longues heures une fois par mois, mais c'est au contraire  la répétition quotidienne d'une courte méditation - disons10 minutes pour commencer- qui fera toute la différence.

Le livre préfacé par Christophe André, "Méditer pour ne plus déprimer" rend compte des dernières découvertes réalisées en thérapie cognitive. Il a été prouvé que la pratique quotidienne d'un temps de méditation en pleine conscience réduit considérablement le stress et le "mal vivre" au bout de quelques semaines, et à plus long terme agit directement sur le fonctionnement du cerveau. Ce guide explique que la pratique quotidienne de la méditation permet de guérir d'une dépression et prévenir de toute rechute.

Dans ce livre, qui comporte un excellent CD de méditation, il est conseillé d'expérimenter cette pratique pendant 8 semaines afin de constater ses bénéfices.

Méditer permet de mettre à distance les désagréments de la vie et de cesser nos ruminations mentales qui ont tendance à nous tirer vers le bas. Peu à peu, nous sortons du pilotage automatique pour être dans l'instant présent. La méditation comme l'explique merveilleusement bien Christophe André est un ré-apprentissage : il s'agit de mettre en veille le mode "faire" pour passer au mode "être". Vous constaterez en lâchant prise quelques minutes à quel point nous avons perdu ce contact avec l'essentiel, et comment nous sommes programmés pour faire résistance.

Méditer est donc une manière de désapprendre, de se déprogrammer pour réapprendre à être dans l'instant présent.

Si cette pratique est salutaire pour les personnes atteintes de dépression ou de troubles anxieux, elle s'avère extrêmement utile aux personnes qui souhaitent tout simplement trouver l'harmonie dans leur vie,  un équilibre émotionnel si difficile à préserver aujourd'hui.

Je reprends ici un exercice donné dans ce guide intitulé "les trois minutes d'espace de respiration". Il est à pratiquer plusieurs fois dans la journée.

"Première étape : la prise de conscience

Commencez par adopter une position droite, pleine de dignité, que vous soyez assis ou debout. Fermez les yeux, si possible. Puis, en portant votre attention sur ce que vous éprouvez, posez vous la question:
  • Où en suis je ici et maintenant?
  • Quelles pensées occupent mon esprit?
Tâchez d'en cerner au moins la teneur, de les mettre éventuellement en mots.
  • Quelles émotions m'habitent?
Guettez tout sentiment d'inconfort, toute émotion déplaisante, reconnaissez leur présence.
  • Quelles sont mes sensations physiques?
Faites rapidement un examen intérieur pour repérer d'éventuelles tensions ou contractions.

Deuxième étape : le recentrage

Recentrez ensuite votre attention sur les sensations physiques de la respiration. Portez l'attention sur la paroi abdominable... sentez comment elle s'élève à l'inspiration... et s'abaisse à l'expiration. Suivez le mouvement de chaque inspiration jusqu'au bout pour bien vous ancrer dans le présent.

Troisième étape: l'expansion

Élargissez ensuite votre champ de conscience autour de la respiration pour y inclure la sensation de votre corps tout entier, de votre posture,  de vos expressions faciales. Si vous découvrez des sensations d'inconfort, de tension ou de résistance, "respirez dedans" à chaque inspiration, expirez depuis elles à chaque expiration et détendez vous, ouvrez vous.

vendredi 30 octobre 2009

Etes vous végétariens?

Parce que tout indique que pour contribuer à lutter contre le réchauffement climatique, il faut que nous abandonnons progressivement nos habitudes carnivores.

A ce sujet, un article parus dans les échos, dont je vous livre ici un extrait:

"Lord Stern : devenir végétarien pour lutter contre le réchauffement climatique

[ 27/10/09
L'une des plus influentes autorités sur le réchauffement climatique dénonce les effets de l'élevage animal. Il estime également que le monde a " désespérément besoin " de la participation de Barack Obama au sommet de Copenhague.
AFP/Jean-Pierre Müller

DE NOTRE CORRESPONDANT A LONDRES

Manger de la viande va-t-il devenir socialement inacceptable ? Nicholas Stern, l'auteur, en 2006, d'un des plus influents rapports sur le changement climatique et autorité sur ces questions, n'est pas loin de le penser. Un peu comme vis-à-vis des automobilistes en état d'ivresse, notre tolérance vis-à-vis de ceux qui ne s'orientent pas vers un régime végétarien va diminuer au cours des prochaines années, compte tenu des conséquences pour la planète de l'élevage d'animaux, explique ce Lord britannique dans une interview au " Times " de Londres.

" La viande entraîne un gaspillage d'eau et crée beaucoup de gaz à effets de serre. Elle exerce une pression considérable sur les ressources de la planète. Un régime végétarien est bien meilleur, " explique Lord Stern.

Le méthane, en grande quantité dans les flatulences des vaches et des cochons, aurait un impact sur l'effet de serre 23 fois plus puissant que le carbone. Selon les Nations Unies, la production de viande serait également responsable de 18 % des émissions de carbones si l'on inclut les gaz émis par toute la chaîne des fermes d'élevages à la production de nourriture pour les animaux, écrit le " Times ".

http://www.lesechos.fr

jeudi 29 octobre 2009

Small is beautiful

SMALL IS BEAUTIFUL Extraits E.F Schumacher - collection Point 105 Extraits choisis
"Puisque même les hommes les plus ordinaires ont une âme, nul accroissement de richesse matérielle ne leur sera jamais d'aucune compensation pour des compromis qui insultent leur dignité et restreignent leur liberté...L'industrie doit répondre à des critères qui ne sont pas exclusivement économique."
RH Tawey

Le problème de la production:

L'illusion d'avoir des pouvoirs illimités, entretenue par des réalisations scientifiques et technologiques étonnantes, à fait naître une seconde illusion associée à la première: celle d'avoir résolu le problème de production. Cette dernière repose sur le refus de distinguer REVENU et CAPITAL, capital irremplaçable que l'homme n'a pas fabriqué, mais simplement trouvé, et sans lequel il ne peut rien faire.

Un homme d'affaire ne considérerait pas qu'une firme est viable si il la voyait user si rapidement son capital. Comment dans ces conditions, ignorer ce fait essentiel lorsqu'il est question de cette grande entreprise qu'est l'économie du vaisseau spatial Terre et, en particulier de ses riches passagers? Ces illusions résultent principalement, ai-je suggéré, de notre inaptitude à reconnaître que le système industriel moderne, avec sa sophistication intellectuelle, épuise les richesses mêmes sur lesquelles il s'est édifié. Pour parler le langage de l'économiste, il vit sur un capital irremplaçable qu'il considère allègrement comme un revenu.

J'ai précisé 3 catégories différentes de ce même capital: les ressources fossiles, les marges de tolérance de la nature et la substance humaine. La substance de l'homme ne se mesure pas en terme de produit national brut. Peut-être d'ailleurs ne peut-on pas la mesurer du tout, excepté quelques symptômes d'échec. Ce n'est pourtant pas notre propos d'entrer ici dans les statistiques concernant ces symptômes, tels que rébellion, crime, drogue, vandalisme, dépression nerveuse, etc. Les statistiques ne prouvent jamais rien.

Quelle est donc ma thèse? Tout simplement qu'il nous faut avant toute chose éviter la catastrophe à laquelle nous courons aujourd'hui. Et qui doit entreprendre une telle tâche? A mon avis chacun d'entre nous, vieux ou jeune, avec ou sans pouvoir, riche ou pauvre, avec ou sans influence.

Parler du futur est utile, à la seule condition que cela aboutisse à une action concrète dans le présent. Que pouvons-nous faire actuellement? Bien comprendre le problème et envisager l'éventualité d'un nouveau style de vie avec de nouvelles méthodes de production et de nouvelles habitudes de consommation: un style de vie conçu pour durer en permanence.

En agriculture et en horticulture, nous pouvons nous consacrer à la mise au point de méthodes de production biologiquement saines, améliorer la fertilité des sols et produire santé, beauté et pérennité.

Nous pouvons nous intéresser à de nouvelles formes d'association entre dirigeants et ouvrier/employé, même à des formes de copropriétés.

Dans le domaine de l'industrie, nous pouvons nous pencher sur l'évolution de la technologie à petite échelle, technologie relativement non-violente, "technologie à visage humain". Ainsi les ouvriers pourraient-ils tirer plaisir de leur travail au lieu de ne travailler que pour leur paie et de n'attendre - d'une façon désespérée- de satisfaction que de leurs seules heures de loisirs.

Paix et pérennité:
La croyance dominante des temps modernes tient la prospérité universelle pour le fondement le plus solide de la paix.

On en chercherait enfin une preuve historique: la preuve que les riches se sont toujours trouvés moins belliqueux que les pauvres. Mais n'objectera-t-on pas alors qu'ils ne se sont jamais sentis en sécurité en face des pauvres, que leur agressivité résulte de la peur, et que la situation serait bien différente si tout le monde était riche, Pourquoi un homme riche ferait-il la guerre? Il n'a rien à y gagner. Les pauvres, les exploités, les opprimés n'y seraient-ils pas si enclins, eux qui n'ont rien à y perdre, sinon leurs chaînes?

La route de la paix, soutient-on, suit la route de la richesse. Cette croyance dominante des temps modernes exerce une attraction presque irrésistible. L'attrait est même double, car les questions d'éthique n'entrent pas du tout en jeu. Tout ce qu'on nous demande est de ne pas nous comporter de façon stupide, irrationnelle, de ne pas nous entre-tuer.

Pauvres et mécontents doivent écouter le message qui les invite à ne pas déranger ou tuer, par impatience, la poule qui, sans aucun doute, pondra des œufs d'or pour eux aussi, le moment venu. Quant aux riches, ils doivent avoir de temps à autre, l'intelligence d'aider les pauvres, car c'est pour eux le moyen de devenir encore plus riches.

Gandhi avait coutume de dénigrer "ce rêve de système si parfait, que nul n'aurait besoin d'être bon". La question de départ est de savoir s'il peut y avoir assez de richesse pour tout le monde. Nous rencontrons aussitôt une sérieuse difficulté. Que signifie "assez" ? Qui peut en décider? Certainement pas l'économiste, qui court après la "croissance économique" comme après la plus haute de toute les valeurs et qui n'a, par conséquent, aucune notion de satiété. Il y a des sociétés pauvres qui manquent de bien des choses. Mais où trouver la société riche qui crie: "Halte ! Nous en avons assez"? Il n'en existe aucune.

Laissons la l'idée de satiété, et examinons la croissance des besoins en ressources mondiales. Concentrons-nous sur le type de ressource qui occupe une position centrale:

L'énergie.

La consommation de celle-ci a triplé en 25 ans. Cette multiplication serait imputable pour moitié à l'accroissement de la population et pour moitié à l'accroissement de la consommation par tête.

Les population des pays "riches" représentant environs 25% (de la popu. mond) consomment environs 72% de l'énergie mondiale. Les populations des pays "pauvres" représentant environs 75% ( de la popu. mond) consomment environs 28% de l'énergie mondiale. Pourtant, ce sont les " riches" , et non les pauvres qui causeront - et de loin - le plus de ravages.

Mais si les " riches" décidaient - la probabilité est faible - que leur consommation d'énergie par tête, qui représente déjà (1974) quatorze fois celle des " pauvres", est en vérité assez élevée et qu'il faut stopper là sa progression, alors, nous verrions une réelle différence. Il est clair que les " riches" sont entrain de spolier le monde de ses réserves en combustible assez bon marché, facilement exploitables, mais irremplaçables et données une fois pour toutes.

Considérer le monde actuel comme une unité manque de réalisme. Les ressources énergétiques ne sont pas distribuées de manière uniforme. Toute pénurie, si faible soit-elle divise immédiatement le monde entre "possédants" et "non-possédants" suivant des frontière entièrement nouvelles. Les zones privilégiées ,telles que le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord, éveillent l'envie, alors que les zones à forte consommation, telles que l'Europe de l'Ouest et le Japon, se retrouve dans la situation peu enviable de légataires à titre universel. Belle source de conflit potentiel...

La proposition qui consiste à remplacer chaque année des milliards de tonnes de combustibles fossiles par l'énergie nucléaire revient à résoudre le problème du combustible en créant un problème d'environnement et d'écologie d'une ampleur sans précédant: les déchets radioactifs doivent être hermétiquement enfermé et enterré pendant 25 000 ans avant de devenir inoffensifs.

Quelle que soit la source d'énergie, la multiplication de la consommation par deux, puis quatre, puis six..., n'autorise pas à trouver de réponse satisfaisante au problème de la pollution. La croissance économique qui, considérée du point de vue de l'économie, de la physique, de la chimie et du point de vue technologique, n'a pas de limite perceptible, doit nécessairement aboutir à une impasse si l'on se place du point de vue des sciences de l'environnement. De fait, la consommation d'énergie fait courir des dangers sans précédant à l'environnement.

Une philosophie qui cherche l'accomplissement de l'homme dans la seule poursuite de richesses - en bref, le matérialisme - ne cadre pas avec ce monde, car une tel attitude ne connaît aucun principe de limitation, alors que l'environnement dans lequel elle s'inscrit est, lui, strictement limité.

La solution d'un problème en fait surgir dix nouveaux, qui sont la conséquence de cette première "solution". Les nouveaux problèmes ne viennent pas d'un échec accidentel, mais du succès technologique. Fiers de leurs propre optimisme, certains sont portés à croire " que la science trouvera une porte de sortie". Mais à la seule condition qu'intervienne un changement volontaire et fondamental dans la direction imprimée à l'effort scientifique.

La politique du "davantage, toujours davantage", jusqu'à ce que tout le monde soit saturé de richesses, doit donc être sérieusement remise en question, au moins sur deux points: la disponibilité des ressources de base et, en second lieu où en complément, la capacité de l'environnement à résister au degré d'interférence que cette croissance suppose. Nul doute que l'idée d'enrichissement personnel exerce un fort attrait sur la nature humaine. Keynes* nous a prévenu que le temps n'était pas encore venu d'un retour "à certains principes les plus sûrs et les plus solides de la religion, à ces vertus traditionnelles qui veulent que l'avarice soit un vice, la pratique de l'usure un délit, et l'amour de l'argent méprisable".

Si l'on cultive systématiquement les vices humains, comme la cupidité et l'envie, on obtient inévitablement une régression de l'intelligence, pas moins. Quiconque est poussé par la cupidité ou l'envie perd la faculté de voir les choses comme elles sont réellement, de voir les choses dans leur intégrité et leur ensemble.

Le produit national brut peut bien s'élever rapidement, à en croire les chiffres, telle n'est pas l'expérience des gens eux-mêmes, placés dans un contexte de frustration, d'aliénation et d'insécurité grandissante. Après un temps même le produit national brut refuse de croître davantage. La cause n'en est pas un échec technologique où scientifique, mais une paralysie progressive due à un manque de participation, qui se traduit par diverses formes d'évasions, aussi bien chez les opprimés et les exploités qu'au sein des groupes très privilégiés eux-mêmes.

Mais est-il encore vraisemblable où crédible de considérer les maladies sociales graves, qui minent aujourd'hui bien des sociétés riches, ne sont que de simples phénomènes passagers, qu'un gouvernement compétent- si nous pouvions avoir un gouvernement réellement compétent ! - pourrait extirper simplement grâce à une plus grande fermeté ?

Je suggère que la prospérité universelle, au sens moderne du terme, ne soit plus prise pour fondement de la paix; car une telle prospérité ne peut être accessible, si elle l'est jamais, que par le culte de pulsions de la nature humaine comme la cupidité et l'envie. Or celles-ci nuisent à l'intelligence, au bonheur, à la sérénité, et par conséquent à la tranquillité de l'homme.

En résumé, l'homme d'aujourd'hui est bien trop adroit pour arriver à survivre sans sagesse. personne ne travaille vraiment pour la paix, à moins de travailler pour un retour à la sagesse. Espérer pouvoir retarder la recherche de la bonté et de la vertu jusqu'à l'accession à la prospérité universelle et, par la seule poursuite de richesse, sans se soucier de questions spirituelles et morales, vouloir instaurer la paix sur terre, n'est ni réaliste, ni scientifique, ni rationnel.

Maintenant que nous connaissons de grand succès, le problème de la vérité spirituelle et morale vient occuper le devant de la scène. D'un point de vue économique, le noyau centrale de la sagesse est la pérennité. Pour citer Ganghi, il est plus vraisemblable que " la terre produit assez pour satisfaire les besoins de chacun, mais non pour satisfaire sa cupidité ". La pérennité est incompatible avec une attitude de rapace, cultiver et multiplier les besoins est l'antithèse de la sagesse. C'est aussi l'antithèse de la liberté et de la paix.

Toute multiplication des besoins tend à augmenter la dépendance à l'égard de forces extérieures qui échappent à notre contrôle, et alimente par conséquent la peur existentielle. Des " solutions " scientifiques où technologiques qui empoisonnent l'environnement, où dégradent la structure sociale et l'homme lui même, ne sont d'aucun profit, indépendamment de leur conception brillante ou de leur grand attrait superficiel.

Des machines toujours plus grosses, entraînant des concentrations économiques toujours plus grandes, et violant toujours d'avantage l'environnement, ne représentent nullement le progrès: ce sont autant de refus de sagesse.

Qu'attendons-nous réellement des savants et des techniciens? Je répondrais volontiers que nous avons besoin de méthodes et d'équipement qui soient: - assez bons marché pour être accessibles à presque tout le monde; - susceptibles d'une application sur une échelle réduite; - compatibles avec le besoin de créativité de l'homme. Toute machine utile à tous a sa place, mais il ne devrait pas y avoir place pour des machines qui concentrent le pouvoir dans les mains de quelques-uns et transforment les masses en simples surveillants des machines, quand celles-ci ne leur volent pas leur emploi.

A supposer , faisait observer Aldous Huxley, que les inventeurs et les ingénieurs aient désormais pour fin avouée, " de fournir aux individus les moyens d'effectuer un travail profitable et présentant une importance intrinsèque, d'aider les hommes et les femmes à parvenir à l'indépendance à l'égard des patrons, de sorte qu'ils puissent devenir leurs propres employeurs, ou membres d'un groupe coopératif se gouvernant lui-même, et travaillant pour sa subsistance et pour un marché local, (...) ce progrès technique différemment orienté aurait pour résultat (...) une décentralisation progressive de la population, de l'accessibilité à la propriété foncière, à la possession des moyens de production, au pouvoir politique et économique".

Si méthodes et machines doivent être assez bon marché pour être généralement accessibles, cela signifie que leur coût doit pouvoir se définir par rapport au niveau de revenus de la société dans laquelle elles sont appelées à servir. J'en suis arrivé à la conclusion que le plafond du montant moyens des immobilisations par poste de travail est probablement donné par le salaire annuel d'un ouvrier de l'industrie capable et ambitieux. (ex: si un ouvrier gagne 10 000§ /par an , le coût moyen de création de son poste ne devrait en aucune façon excéder 10 000 dollars).

Si le coût est singulièrement plus élevé, la société en question risque d'éprouver de sérieuses difficultés : concentration exagérée de richesse et de pouvoir aux mains de rares privilégiés; problème grandissant des " laissés pour compte ", qui ne peuvent pas s'intégrer à la société, et constituent une menace toujours plus forte; chômage structurel; mauvaise distribution de la population en raison d'une urbanisation excessive; frustration et aliénation générales, accompagnées de taux de criminalité vertigineux, etc.

Deuxième condition l'échelle réduite: D'après le professeur Leopold Kohr, des opérations à petite échelle sont toujours, semble-t-il, moins nuisibles à l'environnement naturel que des opérations à grande échelle, pour la simple raison que leur force individuelle est faible par apport aux forces de récupération de la nature. Il y a quelque sagesse dans la petitesse, ne serait-ce que eu égard à la petitesse et à l'éparpillement du savoir humain qui repose sur l'expérience bien plus que sur la compréhension.

Le pire des dangers vient invariablement de l'application brutale, sur une grande échelle, d'un savoir partiel, comme nous en sommes journellement les témoins avec l'énergie nucléaire, la chimie nouvelle en agriculture, la technologie des transports et d'innombrables autres choses encore.

*Lord Keynes - économiste -"Essais de Persuasion" Gallimard 1933.

"La Science, la Liberté et la Paix " A.Huxley . édition du Rocher

SMALL IS BEAUTIFUL Extraits E.F Schumacher - collection Point 105

En complément cet article, la sortie d'un court ouvrage sur Keynes dans la collection Troisième Culture est à signaler http://www.troisieme-culture.com/-Actualite-.html

mercredi 28 octobre 2009

L'entrainement de l'esprit en 8 verses


Avec la pensée d’atteindre l’illumination
Pour accomplir le bien de tous le êtres,
Plus précieux que des joyaux qui comblent tous les vœux,
Ma pratique constante sera de les regarder comme chers.

Chaque fois que je serai avec d’autres personnes
Ma pratique sera de me considérer comme le moindre de tous,
Et du plus profond de mon cœur
Je reconnaîtrai les autres comme étant suprêmes.

Dans toutes mes actions j’examinerai mon esprit
Et dès que surgira une perturbation mentale,
Inconvenable pour moi-même et les autres,
Je l’affronterai fermement et la détournerai.

Chaque fois que je rencontrerai un être de nature méchante
Accablé par un karma négatif et une souffrance intense,
Je regarderai comme cher un être aussi rare,
Comme un précieux trésor que j’aurais découvert.

Si d’autres personnes, sous l’effet de la jalousie,
M’injurient, me calomnient et me dédaignent,
Ma pratique sera d’accepter la défaite
Et de leur offrir la victoire.

Si quelqu’un à qui j’ai fait du bien
Et en qui j’ai placé une grande confiance
Me blesse profondément,
Ma pratique sera de le regarder comme mon maître suprême.

En bref, j’offrirai de façon directe et indirecte
Tout avantage et tout bonheur à tous les êtres, mes mères.
Je pratiquerai en secret de prendre sur moi le fardeau
De toutes leurs actions nuisibles et leurs souffrances.

Par la perception de tous les phénomènes comme illusoires
Je garderai ces pratiques pures de toutes les souillures des huit préoccupations mondaines
Et, libéré de l’attachement, je délivrerai tous les êtres
Des liens des perturbations mentales et du karma.

Langri Tangpa
source : http://www.rabten.eu/Lojong_Ffr.htm

lundi 26 octobre 2009

Prière secrète d'un enfant à ses parents de Jacques Salomé

A tous ceux qui paniquent à l'idée d'être autoritaire envers leur enfant, ce texte est un droit de réponse passionnant.

Maman, Papa

Je vous en supplie

ne me laissez pas croire

que mes désirs sont tout-puissants.

Maman, papa,

je vous en prie

prenez le risque de me frustrer

et de me faire de la peine

en refusant certaines de mes demandes.

Maman, Papa,

c’est important

pour moi, que vous sachiez me dire non, que vous ne

me laissiez pas croire que vous pouvez être tout

pour moi, que je peux être tout pour vous.

Maman, Papa,

surtout

entendez mes désirs

mais n’y répondez pas tout de suite.

En les satisfaisant trop vite...vous risquez de les

assassiner. Confirmez-moi que j’en ai, qu’ils sont

recevables ou irrecevables

mais ne les prenez pas en charge à ma place.

Maman, Papa,

s’il vous plaît

ne revenez pas trop souvent sur un refus, ne vous

déjugez pas.

Pour que je puisse ainsi découvrir mes limites et avoir des repères clairs.

Maman, papa, même si je réagis, si je pleure,

si je te dis à toi, Maman, « méchante et sans coeur... »

reste ferme et stable

cela me rassure et me construit.

Si je t’accuse toi, Papa, « de ne rien comprendre » ne

m’enferme pas dans mes réactions.

Maman, Papa,

par pitié, même si je tente de vous séduire, résistez,

même si je vous inquiète, ne vous soumettez pas.

même si je vous agresse parfois, ne me rejetez pas.

C’est comme cela que je pourrai grandir.

Maman,

Papa vous dire aussi à chacun

que je ne suis que votre fils, votre fille.



Famille je vous aime




dimanche 25 octobre 2009

Change your mind

Si ton ennemi te frappe c'est qu'il est manipulé par ses perturbations mentales.
Dès lors, il n'y a plus d'ennemi.

vendredi 23 octobre 2009

Philosophie zen


Chercher le bonheur en dehors de soi c'est comme attendre le soleil dans une grotte orientée au nord.

"Si tu penses, tu es foutu"


Quel est ce curieux conseil que j'entends depuis des années sans le comprendre?

Je l'ai entendu, il y a bien longtemps de cela, quand je m'essayais aux planches. Maintenant, c'est mon maitre d'arts martiaux qui l'emploie comme une ritournelle.

"Si tu penses, tu es foutu".

Comme ces 6 mots peuvent sonner étrangement à l'oreille d'une personne qui a été élevée dans un milieu intellectuel! Milieu où, indéniablement, la valeur suprême était l'intelligence, où il fallait toujours s'en remettre à sa pensée avant d'agir. Connaissez vous cette phrase de la chanson d'Higelin " esprit es tu là, je vous remercie"?

Il m'aura fallu des années -autant dire un siècle d'erreurs et de recommencements- pour assimiler cette petite phrase anodine : "si tu penses, tu es foutu".

Se rendre compte que 90% de ce qui agite notre cerveau n'est pas utile, quelque soit notre degré d'intelligence, et nous encombre ce que dans le bouddhisme on appelle "esprit".

"Avoir de l'esprit" suppose souvent d'avoir l'esprit limpide. Si la pensée prédomine et est sans cesse en mouvement, à agiter nos petites neurones, il sera en réalité bien difficile d'avoir de l'esprit.

Car "avoir de l'esprit" suppose un lâcher prise, ce même lâcher prise dont on n'a recours pour aller sur scène, faire un "taolou" en kungfu (dites moi comment cela s'écrit...?), chanter sans déchiffrer une partition, lancer sa flèche en atteignant sa cible....

Loin de faire l'apologie de l'efficacité, je veux simplement rendre compte d'une expérience de vie. La métaphore du tir à l'arc me semble appropriée. Il faut parfois, viser juste, être en pleine capacité afin de ne pas rater sa cible. Si la pensée vient parasiter le geste, affluant à la surface de notre esprit pour faire entrer le doute, il devient impossible d'agir sereinement.

Il faut donc taire l'esprit "ce petit singe" dont parle les pratiquants du Bouddhisme et se jeter à l'eau en faisant pleinement confiance à l'instant, à notre intelligence de l'instant.

Cette intelligence n'est donc pas synonyme de pensée analytique, il s'agit d'une forme d'intelligence plus spontanée, animale, d'une forme d'intelligence plus vive.

Quand on réussit ce saut dans le vide, quand on arrête de se réfugier dans la pensée, on atteint généralement sa cible.


mardi 24 mars 2009

Faire le point sur sa vie




Cet exercice de réflexion paru sur le blog sens et valeur et relayé par Force Majeure me semble primordial. Il permet de faire le clair sur ce que l'on souhaite réellement dans la vie. Se connaitre et ne jamais oublier ce qui nous constitue pour être fermement ancré dans le présent et vivre en harmonie avec soi même.
  1. Quelle est la personne que j’admire et à laquelle je voudrais ressembler? Pour quelles raisons?
  2. Si je devais quitter ce monde, quel message voudrais-je faire passer à mon entourage? Quels souvenirs voudrais-je qu’ils aient de moi?
  3. Comment est-ce que je me vois lorsque ma vie sera derrière moi?
  4. Quelles sont les leçons de vie que j’ai apprise et qui sont à mes yeux les plus importantes?
  5. Quels étaient mes rêves d’enfant? Comment est-ce que je me voyais?
  6. Si j’étais sur du succès, que ferais-je? Quels seraient mes projets?
  7. Quels sont les caractères/aptitudes personnelles que je souhaite développer?
  8. Quels sont les 5 choses qui sont pour moi les plus importantes?
  9. Qu’est-ce que j’apprécie le plus?

jeudi 19 mars 2009

citation

Notre vie est l'instrument avec nous lequel nous faisons l'expérience de la vérité.

Thich Nhat Hanh

mardi 3 mars 2009

travailler en flux



En réalité, "être en état de flux" ne s'applique pas qu'au travail, c'est une disposition mentale, proche de la méditation, qui consiste à être totalement disponible, absorbé par la tâche qui nous occupe. Aucune perturbation ne parvient à déséquilibrer notre concentration. "Lorsqu'on est en flux, on perd la notion du temps " "la notion du moi disparaît" "nous sommes totalement immergés dans le présent".
Nous avons tous ressenti cet état de totale connexion. Peut-être à l'occasion d'un sport, d'un spectacle, d'une activité manuelle... L'idéal serait de pouvoir profiter de cette concentration particulière au sein même de notre activité professionnelle, afin de ne pas accumuler de fatigue supplémentaire. Dans l'art du bonheur, il est précisé que "le flux survient quand nous sommes engagés dans une activité dont nous pensons qu'elle est importante, qu'elle a un sens pour nous, et qu'elle mérite d'être réalisée. Le flux risque davantage de se produire lorsque l'activité a des buts bien définis, et que nous avons un feed-back immédiat sur son état d'avancement à mesure que l'activité se déroule."
L'art du bonheur, entretiens avec le Dalaï Lama, éditions J'ai Lu

lundi 2 mars 2009

le sucre booste l'anxiété

Le sucre, un faux ami?

Faites en l'expérience par vous même. Si vous n'avez pas peur de vous enrober, mangez plus de sucre qu'à votre habitude pendant une semaine. Au bout de quelques jours, vous serez totalement intoxiqués et vous aurez besoin de votre dose quotidienne.
Si par contre, vous êtes déjà accro au chocolat et autres petites consolations, réduisez considérablement votre consommation, en tolérant uniquement le sucre présent dans les fruits: vous verrez automatiquement votre anxiété s'apaiser. Au bout de trois jours, la dépendance appartient au passé. Vous vous sentez plus léger, vous ne ressentez plus de manque et vous n'avez plus de coup de pompe en milieu de journée.
Le sucre agit comme une drogue: sur le coup, il calme et créé un sensation légère d'euphorie. Mais très vite s'installe le cercle vicieux de la dépendance, le sucre appelant le sucre, vous connaissez la suite...

vendredi 27 février 2009

Changer de nom?

N'avez vous jamais pensé à changer de nom?
Le site Technologie du langage propose un petit jeu pour trouver un nom à partir de notre nom d'origine. A vous de jouer!

jeudi 26 février 2009

Prendre refuge

C'est une expression que l'on trouve dans le bouddhisme et qui m'a interpellé. Où peut on prendre refuge dans une société où la cellule familiale a explosé, où la vie à deux n'est plus un long fleuve tranquille, où le travail ne s'envisage plus que sous sa forme la plus précaire et où l'individualisme a peu à peu grignoté ce qui restait d'un sentiment de communauté?
Où prendre refuge, sinon en soi, en ses valeurs, en ce que l'on aime?
Il n'est pas étonnant dès lors que le bouddhisme, à mi chemin entre la philosophie et la religion suscite autant d'intérêt

Prendre refuge

Par Ayya Khema

Prendre refuge dans l’Eveillé (le Bouddha), l’enseignement (le Dhamma) et la communauté des disciples éveillés (la Sangha) contient une signification profonde. Un refuge est un abri, un endroit sûr. Il yen a très peu dans ce monde. Dans le monde profane il est en fait impossible de trouver où que ce soit, un abri tout à fait certain. Les habitats protecteurs brûlent, sont détruits, disparaissent. Le "Bouddha-Dhamma-Sangha" ne constitue pas un abri physique mais un abri spirituel, c’est pourquoi il peut et doit nous donner la sensation d’avoir enfin trouvé un havre, un havre où la tempête s’est calmée. Dans l’océan, la tempête, les vents et les vagues rendent la navigation très difficile. Mais lorsqu’ enfin le navire arrive au port, l’eau est calme. Dans l’abri du port toutes les vagues et les tempêtes sont apaisées. Le navigateur peut jeter l’ancre. Voilà ce que signifie prendre refuge dans le Bouddha-Dhamma-Sangha. Celui qui n’en comprendrait pas cette signification prendrait refuge en vain.

Prendre refuge signifie avoir finalement trouvé l’endroit se reposer. A savoir, l’enseignement qui nous promet sans l’ombre d’un doute qu’il y a une fin à la souffrance, une fin à tous les maux qui accablent l’humanité. L’enseignement, le Dhamma, exposé par le grand maître et perpétué par sa Sangha, nous montre la voie. Dans ce cas, la Sangha désigne ceux qui atteignent l’éveil en suivant l’enseignement du Bouddha mais pas simplement quiconque portant la robe. Tant que cette perspective n’est pas intégrée, ce qui n’implique pas nécessairement avoir expérimenté la libération de la souffrance en question, mais en avoir entrevu sa possibilité, et ancré sa foi et sa confiance dans l’efficacité du Dhamma, prendre refuge ne veut rien dire.

la suite sur Buddhaline


vendredi 6 février 2009

Guérir des addictions par la méditation


le centre Thibétain Kalachakra, situé non loin du Canal Saint Martin propose régulièrement des ateliers sur le thème de la dépendance. Le Bouddhisme et la pratique de la méditation permettent l'affranchissement de chacun face aux addictions.
http://www.centre-kalachakra.com/index.php?option=com_contact&Itemid=88

jeudi 5 février 2009

Coup de chapeau au Courrier International!!!


.. qui édite son dernier numéro sur le thème de la bienveillance, de la gentillesse et de la générosité, autant de valeurs dévaluées dans une société darwinienne où l'individu-consommateur est roi et où l'Autre fini par etre considéré comme un moyen.

Je ne peux résister à l'envie de vous faire du part de cet article de l'Independent, relayé par le Courrier International qui raconte comment 4 garçons sont devenus les pères Noël des banlieues Nord de Londres


En couverture / Bonjour la gentillesse
EXPÉRIENCE“Faites une B.A., les autres suivront”
En ces temps de crise et de morosité, quatre jeunes Londoniens ont entrepris de faire le bien autour d’eux.
A la veille de Noël, ce petit cottage de Hampstead, dans le nord de Londres, ressemble à la caverne d’Ali Baba : 35 tonnes de jouets et de produits alimentaires y sont entassés dans toutes les pièces, jusqu’au plafond. Les occupants de la maison, David Goodfellow et ses colocataires, sont de bonnes âmes qui se sont baptisées The Kindness Offensive [L’offensive gentillesse, (thekindnessoffensive.com)]. Leur spécialité : les gestes de gentillesse envers des gens qui ne s’y attendent pas.

Si leur maison ressemble à un entrepôt, c’est qu’ils reçoivent ces jours-ci l’équivalent de 250 000 livres [279 000 euros] de jouets et de denrées alimentaires que des entreprises charitables ont bien voulu leur céder gratuitement. Ils s’apprêtent à faire la tournée des cités du nord de Londres à bord d’un bus à deux étages repeint spécialement pour l’occasion pour y distribuer 3 500 paniers et des milliers de cadeaux.

C’est, à ce jour, la plus grande B.A. accomplie par David Goodfellow, 29 ans, Benny Crane, 26 ans, James Hunter, 22 ans, et Callum Teach, 29 ans. “Je ne veux pas avoir l’air de faire du prêchi-prêcha, nous dit M. Goodfellow, mais je suis convaincu qu’au fond d’eux-mêmes la plupart des gens sont bons. Ils sont chez eux dans leur canapé et se demandent ce qu’ils peuvent faire pour aider les autres, mais ils ne passent jamais à l’acte. Avec notre mouvement, nous voulons montrer aux gens que rien n’empêche de faire des bonnes actions.”

The Kindness Offensive s’inspire du nombre croissant de groupes qui, dans le monde entier, se spécialisent dans la générosité spontanée. Le World Kindness Movement [Mouvement mondial pour la gentillesse, (worldkindness.org.sg/)] compte ainsi vingt associations affiliées dans dix-sept pays.

“J’ai l’impression qu’on vit dans un monde où l’on nous apprend à nous méfier les uns des autres”, déplore M. Goodfellow, qui a récemment abandonné son métier de chef cuisinier pour se consacrer à l’organisation d’événements pour des ONG et des associations caritatives. “On nous demande de signaler les comportements suspects et de surveiller nos voisins. On ne nous encourage jamais à nous entraider.”

Le quatuor a commencé à œuvrer il y a un an. Portant des gilets réfléchissants et des casques de chantier, ils avaient installé un stand dans le parc de Hampstead Heath et demandé aux passants ce qu’ils pouvaient faire pour leur rendre la vie plus agréable. “La plupart des gens étaient méfiants”, raconte M. Crane, qui est musicien. “Ils pensaient qu’on était des mormons ou des Témoins de Jéhovah. Ceux qui ont bien voulu nous répondre pensaient qu’on faisait ça pour rigoler. Ils ne s’attendaient pas à ce qu’on tienne nos promesses.”
Leur premier acte de gentillesse réussi a été de convaincre Yamaha de faire don d’une guitare rouge à un garçon qui en rêvait. Ils ont récidivé depuis en permettant à quelqu’un d’assister à un spectacle du Cirque de Moscou et à quelqu’un d’autre de voir un match au stade de Wembley. Et, en octobre, ils ont distribué plus de 25 tonnes de denrées alimentaires à des demandeurs d’asile dans le besoin.

Le père de David Goodfellow, Michael, vient de s’engager lui aussi dans l’aventure. “Je savais qu’ils mijotaient un gros coup, mais je ne me doutais pas que ce serait à ce point, raconte-t-il, l’air ébahi. Je me suis rendu compte que la gentillesse était contagieuse. Vous n’avez qu’à regarder les voisins. Si vous faites des bonnes actions, les autres suivront.”
Jerome Taylor
The Independent

mercredi 4 février 2009

Proverbe chinois

Vous ne pouvez empêcher les oiseaux de chagrin de survoler vos têtes, mais vous pouvez les empêcher d'y construire leur nid. (l'almanach zen)

mardi 3 février 2009

Festina Lente, Hâte toi lentement

Quelque soit le projet ou le rêve qui guide tes pas, festina lente, hâte toi lentement.
Rien ne sert de se précipiter ou de paniquer au premier signe d'échec, seul le travail du temps compte et assure la réussite de ton cheminement. Encore faut il maintenir le cap et ne pas s'étourdir des possibles. Regarde ton but à la manière de celui qui caresse du regard sa cible: il est tout prêt. Surtout ne brusque pas le mouvement qui te conduit vers lui, festina lente, fais confiance au temps.

mardi 27 janvier 2009

Marc Aurele (4)


Tout ce que tu souhaites atteindre dans un certain temps, tu peux l'atteindre aujourd'hui à moins d'être ton propre ennemi.



lundi 26 janvier 2009

Il fait beau dans le métro



mercredi 21 janvier 2009

Confucius


Choisissez un travail que vous aimez et vous n'aurez pas à travailler un seul jour de votre vie.

vendredi 16 janvier 2009

Force majeure


http://relaxation.forcemajeure.com

Force majeure est le site incontournable d'information sur la relaxation, la détente et la méditation. Si vous êtes abonnés à Netvibes, choisissez le parmi vos flux rss. Ainsi, chaque jour, vous aurez sur votre portail Netvibes des exercices de relaxation à écouter et des articles à lire.

mercredi 14 janvier 2009

De l'art de prendre son temps


Qui se hâte sa vie durant hâte simplement sa mort
( "La bataille des rois" - George R. R. Martin - Le Trône de Fer)

Peut-être comptez vous parmi ceux qui ont oublié il y a bien longtemps le plaisir que l'on peut éprouver à prendre son temps.
Dans une société qui prône la vitesse et l'accélération permanente des flux, des échanges et des informations, il est bien difficile de résister aux injonctions : le temps c'est de l'argent, la vie est courte, il ne faut pas perdre son temps etc....

Quel risque y a-t-il cependant à ne pas rentabiliser son temps? Quel danger y a-il à vivre selon son propre rythme, au mépris du mot d'ordre général?

Pourquoi faut il faire le maximum en un minimum de temps? Par rapport à quoi sommes nous en retard?

Rien n'est pourtant plus agréable que de s'accorder avec son temps intérieur.
Trouver son propre tempo est peut-être la clé d'un épanouissement véritable. Car quand il n'y a plus besoin de courir, n'est ce pas que le présent nous suffit?

Sur cette question, une analyse d'Alice Au Pays des Merveilles de Lewis Caroll parue dans la revue des ressources m'a éclairé:

http://www.larevuedesressources.org/article.php3?id_article=5

Et il y a aussi cette réflexion portée par le Dalaï Lama

"En fait la sensation d'être heureux ou malheureux dépend rarement de notre état dans l'absolu, mais de notre perception de la situation, de notre capacité à nous satisfaire de ce que nous avons."

lundi 12 janvier 2009

Hommage au partant



Je sais que l'être humain et le poisson peuvent coexister pacifiquement.

George Bush


jeudi 8 janvier 2009

dépassement et compréhension de soi

Il est important de comprendre que nous possédons tous les ressources pour nous dépasser. Que chaque épreuve est à la fois une occasion d'aller au delà de ses possibles et de se retrouver. Il n'y a pas de bataille. Il n'y a que des occasions.

Dans l'art du bonheur, le Dalaï Lama explique:
"Quand l'existence se complique, quand on se sent submergé, quand on est envahi par une impression de stagnation et de confusion, le mieux est encore de prendre du recul, de s'accorder le temps de réfléchir et de se remettre en mémoire l'objectif d'ensemble: qu'est-ce qui va véritablement apporter du bonheur? Ensuite, on reformulera ses priorités sur cette base. Cette démarche peut remettre l'existence sur ses rails, apporter un point de vue neuf, et indiquer quelle direction adopter.(...) Prendre la décision consciente de se tourner vers le bonheur compris comme un but qui en vaut la peine, voilà qui peut profondément transformer l'existence."

l'art du bonheur, sa sainteté le Dalaï lama, éditions J'ai Lu


dimanche 4 janvier 2009

message de bonne année


Vous devez être le changement que vous voulez voir dans ce monde.
Gandhi