vendredi 27 février 2009

Changer de nom?

N'avez vous jamais pensé à changer de nom?
Le site Technologie du langage propose un petit jeu pour trouver un nom à partir de notre nom d'origine. A vous de jouer!

jeudi 26 février 2009

Prendre refuge

C'est une expression que l'on trouve dans le bouddhisme et qui m'a interpellé. Où peut on prendre refuge dans une société où la cellule familiale a explosé, où la vie à deux n'est plus un long fleuve tranquille, où le travail ne s'envisage plus que sous sa forme la plus précaire et où l'individualisme a peu à peu grignoté ce qui restait d'un sentiment de communauté?
Où prendre refuge, sinon en soi, en ses valeurs, en ce que l'on aime?
Il n'est pas étonnant dès lors que le bouddhisme, à mi chemin entre la philosophie et la religion suscite autant d'intérêt

Prendre refuge

Par Ayya Khema

Prendre refuge dans l’Eveillé (le Bouddha), l’enseignement (le Dhamma) et la communauté des disciples éveillés (la Sangha) contient une signification profonde. Un refuge est un abri, un endroit sûr. Il yen a très peu dans ce monde. Dans le monde profane il est en fait impossible de trouver où que ce soit, un abri tout à fait certain. Les habitats protecteurs brûlent, sont détruits, disparaissent. Le "Bouddha-Dhamma-Sangha" ne constitue pas un abri physique mais un abri spirituel, c’est pourquoi il peut et doit nous donner la sensation d’avoir enfin trouvé un havre, un havre où la tempête s’est calmée. Dans l’océan, la tempête, les vents et les vagues rendent la navigation très difficile. Mais lorsqu’ enfin le navire arrive au port, l’eau est calme. Dans l’abri du port toutes les vagues et les tempêtes sont apaisées. Le navigateur peut jeter l’ancre. Voilà ce que signifie prendre refuge dans le Bouddha-Dhamma-Sangha. Celui qui n’en comprendrait pas cette signification prendrait refuge en vain.

Prendre refuge signifie avoir finalement trouvé l’endroit se reposer. A savoir, l’enseignement qui nous promet sans l’ombre d’un doute qu’il y a une fin à la souffrance, une fin à tous les maux qui accablent l’humanité. L’enseignement, le Dhamma, exposé par le grand maître et perpétué par sa Sangha, nous montre la voie. Dans ce cas, la Sangha désigne ceux qui atteignent l’éveil en suivant l’enseignement du Bouddha mais pas simplement quiconque portant la robe. Tant que cette perspective n’est pas intégrée, ce qui n’implique pas nécessairement avoir expérimenté la libération de la souffrance en question, mais en avoir entrevu sa possibilité, et ancré sa foi et sa confiance dans l’efficacité du Dhamma, prendre refuge ne veut rien dire.

la suite sur Buddhaline


vendredi 6 février 2009

Guérir des addictions par la méditation


le centre Thibétain Kalachakra, situé non loin du Canal Saint Martin propose régulièrement des ateliers sur le thème de la dépendance. Le Bouddhisme et la pratique de la méditation permettent l'affranchissement de chacun face aux addictions.
http://www.centre-kalachakra.com/index.php?option=com_contact&Itemid=88

jeudi 5 février 2009

Coup de chapeau au Courrier International!!!


.. qui édite son dernier numéro sur le thème de la bienveillance, de la gentillesse et de la générosité, autant de valeurs dévaluées dans une société darwinienne où l'individu-consommateur est roi et où l'Autre fini par etre considéré comme un moyen.

Je ne peux résister à l'envie de vous faire du part de cet article de l'Independent, relayé par le Courrier International qui raconte comment 4 garçons sont devenus les pères Noël des banlieues Nord de Londres


En couverture / Bonjour la gentillesse
EXPÉRIENCE“Faites une B.A., les autres suivront”
En ces temps de crise et de morosité, quatre jeunes Londoniens ont entrepris de faire le bien autour d’eux.
A la veille de Noël, ce petit cottage de Hampstead, dans le nord de Londres, ressemble à la caverne d’Ali Baba : 35 tonnes de jouets et de produits alimentaires y sont entassés dans toutes les pièces, jusqu’au plafond. Les occupants de la maison, David Goodfellow et ses colocataires, sont de bonnes âmes qui se sont baptisées The Kindness Offensive [L’offensive gentillesse, (thekindnessoffensive.com)]. Leur spécialité : les gestes de gentillesse envers des gens qui ne s’y attendent pas.

Si leur maison ressemble à un entrepôt, c’est qu’ils reçoivent ces jours-ci l’équivalent de 250 000 livres [279 000 euros] de jouets et de denrées alimentaires que des entreprises charitables ont bien voulu leur céder gratuitement. Ils s’apprêtent à faire la tournée des cités du nord de Londres à bord d’un bus à deux étages repeint spécialement pour l’occasion pour y distribuer 3 500 paniers et des milliers de cadeaux.

C’est, à ce jour, la plus grande B.A. accomplie par David Goodfellow, 29 ans, Benny Crane, 26 ans, James Hunter, 22 ans, et Callum Teach, 29 ans. “Je ne veux pas avoir l’air de faire du prêchi-prêcha, nous dit M. Goodfellow, mais je suis convaincu qu’au fond d’eux-mêmes la plupart des gens sont bons. Ils sont chez eux dans leur canapé et se demandent ce qu’ils peuvent faire pour aider les autres, mais ils ne passent jamais à l’acte. Avec notre mouvement, nous voulons montrer aux gens que rien n’empêche de faire des bonnes actions.”

The Kindness Offensive s’inspire du nombre croissant de groupes qui, dans le monde entier, se spécialisent dans la générosité spontanée. Le World Kindness Movement [Mouvement mondial pour la gentillesse, (worldkindness.org.sg/)] compte ainsi vingt associations affiliées dans dix-sept pays.

“J’ai l’impression qu’on vit dans un monde où l’on nous apprend à nous méfier les uns des autres”, déplore M. Goodfellow, qui a récemment abandonné son métier de chef cuisinier pour se consacrer à l’organisation d’événements pour des ONG et des associations caritatives. “On nous demande de signaler les comportements suspects et de surveiller nos voisins. On ne nous encourage jamais à nous entraider.”

Le quatuor a commencé à œuvrer il y a un an. Portant des gilets réfléchissants et des casques de chantier, ils avaient installé un stand dans le parc de Hampstead Heath et demandé aux passants ce qu’ils pouvaient faire pour leur rendre la vie plus agréable. “La plupart des gens étaient méfiants”, raconte M. Crane, qui est musicien. “Ils pensaient qu’on était des mormons ou des Témoins de Jéhovah. Ceux qui ont bien voulu nous répondre pensaient qu’on faisait ça pour rigoler. Ils ne s’attendaient pas à ce qu’on tienne nos promesses.”
Leur premier acte de gentillesse réussi a été de convaincre Yamaha de faire don d’une guitare rouge à un garçon qui en rêvait. Ils ont récidivé depuis en permettant à quelqu’un d’assister à un spectacle du Cirque de Moscou et à quelqu’un d’autre de voir un match au stade de Wembley. Et, en octobre, ils ont distribué plus de 25 tonnes de denrées alimentaires à des demandeurs d’asile dans le besoin.

Le père de David Goodfellow, Michael, vient de s’engager lui aussi dans l’aventure. “Je savais qu’ils mijotaient un gros coup, mais je ne me doutais pas que ce serait à ce point, raconte-t-il, l’air ébahi. Je me suis rendu compte que la gentillesse était contagieuse. Vous n’avez qu’à regarder les voisins. Si vous faites des bonnes actions, les autres suivront.”
Jerome Taylor
The Independent

mercredi 4 février 2009

Proverbe chinois

Vous ne pouvez empêcher les oiseaux de chagrin de survoler vos têtes, mais vous pouvez les empêcher d'y construire leur nid. (l'almanach zen)

mardi 3 février 2009

Festina Lente, Hâte toi lentement

Quelque soit le projet ou le rêve qui guide tes pas, festina lente, hâte toi lentement.
Rien ne sert de se précipiter ou de paniquer au premier signe d'échec, seul le travail du temps compte et assure la réussite de ton cheminement. Encore faut il maintenir le cap et ne pas s'étourdir des possibles. Regarde ton but à la manière de celui qui caresse du regard sa cible: il est tout prêt. Surtout ne brusque pas le mouvement qui te conduit vers lui, festina lente, fais confiance au temps.