mercredi 14 janvier 2009

De l'art de prendre son temps


Qui se hâte sa vie durant hâte simplement sa mort
( "La bataille des rois" - George R. R. Martin - Le Trône de Fer)

Peut-être comptez vous parmi ceux qui ont oublié il y a bien longtemps le plaisir que l'on peut éprouver à prendre son temps.
Dans une société qui prône la vitesse et l'accélération permanente des flux, des échanges et des informations, il est bien difficile de résister aux injonctions : le temps c'est de l'argent, la vie est courte, il ne faut pas perdre son temps etc....

Quel risque y a-t-il cependant à ne pas rentabiliser son temps? Quel danger y a-il à vivre selon son propre rythme, au mépris du mot d'ordre général?

Pourquoi faut il faire le maximum en un minimum de temps? Par rapport à quoi sommes nous en retard?

Rien n'est pourtant plus agréable que de s'accorder avec son temps intérieur.
Trouver son propre tempo est peut-être la clé d'un épanouissement véritable. Car quand il n'y a plus besoin de courir, n'est ce pas que le présent nous suffit?

Sur cette question, une analyse d'Alice Au Pays des Merveilles de Lewis Caroll parue dans la revue des ressources m'a éclairé:

http://www.larevuedesressources.org/article.php3?id_article=5

Et il y a aussi cette réflexion portée par le Dalaï Lama

"En fait la sensation d'être heureux ou malheureux dépend rarement de notre état dans l'absolu, mais de notre perception de la situation, de notre capacité à nous satisfaire de ce que nous avons."

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