Société déshumanisante, processus de décivilisation, amitiés précaires, perte des valeurs et des équilibres familiaux, fin des avantages sociaux et des protections... L'individu est malmené, acculé à vivre pour lui même... C'est le retour à l'état sauvage dirait Finkelkraut. Et il n'a pas tout à fait tort. Quoiqu'on trouve plus de tendresse et de solidarité chez nos cousins les animaux.
Mais pourtant ... la question demeure: qu'est ce qui nous empêche d'être humains?
Car étant conscients de ces dérèglements allant de la sphère intime à la sphère publique, nous devrions tous nous armer en tant que fiévreux combattants des armes de l'humanité: foi en l'autre, attention portée à ce qui m'entoure, recherche d'harmonie, élan de solidarité...etc..
Et pourtant, on en est là.
Chacun compte. Se protège. Attend que l'autre avance d'un pas. A peur d'être taxé de naïf. Et la gentillesse? Paix à son âme?
jeudi 1 juillet 2010
mercredi 5 mai 2010
Nouvelle traduction du Livre des Morts Tibétains par Philippe Cornu
http://sites.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/racines-du-ciel/
Je vous invite à écouter l'émission en podcast sur France Culture.
Je vous invite à écouter l'émission en podcast sur France Culture.
traduit du tibétain et commenté par Philippe Cornu
Le livre des morts tibétain : la grande libération par l'écoute dans les états intermédiaires
Buchet Chastel - 15 octobre 2009
préface de Matthieu Ricard
Reconnu et encensé dans le monde entier où il a été de nombreuses fois traduit, Le Livre des morts tibétain fait désormais partie du patrimoine littéraire de l'humanité.
Longtemps détourné de son sens véritable et présenté de façon fragmentaire, il est ici, pour la première fois, livré au public sous sa forme complète, directement traduit du tibétain et expliqué dans son contexte originel.
Le Bardo Thödröl - intitulé en français Livre des morts tibétain - signifie en réalité La Grande Libération par l'écoute dans les états intermédiaires. Composé par le grand maître Padmasambhava au VIIIe siècle, il traite des mystères les plus profonds de l'existence. Le bardo, «état intermédiaire», désigne d'abord le passage entre la mort et la renaissance dans une vie future. Le rêve, la méditation, la vie et le moment de la mort sont aussi des bardo, des aventures d'un esprit qui n'a ni commencement ni fin.
De la mort aujourd'hui taboue, ce texte millénaire nous révèle précisément qu'elle est le miroir de ce qu'a été notre vie. Loin d'être un anéantissement, elle offre, selon le degré de préparation spirituelle de l'individu, la formidable possibilité d'une libération complète de l'être ou l'étape obligée vers une nouvelle existence sous conditions.
C'est donc à l'être humain de découvrir la nature véritable de l'esprit : l'esprit de claire lumière. La mort sera alors l'instant de vérité où il reconnaîtra cette luminosité fondamentale pour s'y immerger, cessant ainsi d'errer de vie en vie sous le poids d'une illusion toujours recommencée.
mercredi 14 avril 2010
La patience
"Juste semer quelques graines et les abandonner au temps. Surtout ne rien précipiter. Se contenter du moindre signe. Devenir allié du silence, ami des jours perdus."
Philippe et Martine Delerm, Fragiles
Philippe et Martine Delerm, Fragiles
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